Carol Martret
Cabinet de Psychothérapie
Consultations au cabinet et par téléphone
Les
personnes
souffrant
d’addictions
hésitent
souvent
à
consulter,
soit
par
honte,
soit
parce
qu'ils
ne
savent
pas
vers
qui
se
tourner
pour
exprimer
leur
souffrance,
soit
par
crainte
d'être jugé ou rejeté, soit par peur que leur dépendance ne soit révélée à des tiers…
Vous n'avez pas à culpabiliser face à votre dépendance !
Les
addictions
touchent
tous
les
milieux
socio-culturels
et
toutes
les
tranches
d'âge.
En
effet,
c'est
souvent
un
enchaînement
de
circonstances
qui
mène
à
l'addiction,
plutôt
qu'un
désir
initial
de
se
"nourir"
de
substances
psychoactives
ou
de
comportements
inadaptés,
dangereux ou destructeurs....
Votre
thérapeute
peut
vous
accompagner
dans
votre
démarche
de
sevrage,
vous
soutenir
et
vous
conseiller,
vous
aider
à
surmonter
vos
doutes,
vos
craintes
et
vos
souffrances,
et
vous
orienter
si
nécessaire
vers
des
structures
et
des
protocoles
de
soins
adaptés
à
votre
situation… Il y a forcément une solution !
Définition de l’addiction
L’addiction
est
un
rapport
pathologique
qu’une
personne
entretient
avec une substance ou un comportement.
L’addiction
se
rapporte
autant
à
la
consommation
de
produits
qu’à
des conduites répétitives.
En
dépit
de
la
motivation
et
des
efforts
de
la
personne
pour
y
échapper,
et
malgré
sa
conscience
aiguë
des
risques
d’abus
et
de
dépendance, l’envie demeure constante et irrépressible.
2 types d’addictions
Les
addictions
à
une
substance
psychoactive
concernent
les
substances
licites
(tabac,
alcool,
médicaments
psychotropes)
ainsi
que
les
substances
illicites (cannabis, opiacés, cocaïne, amphétamines, etc).
Ces
addictions
sont
celles
dont
on
parle
le
plus,
qui
sont
connues
du
grand
public, et qui bénéficient d’une prise en charge depuis de longues années.
Les
addictions
comportementales
désignent
quant
à
elles
certains
troubles
du
comportement
alimentaire,
le
jeu
pathologique,
les
achats
compulsifs,
les
consultations
répétées
d’astrologues
ou
de
voyants,
l’utilisation
problématique
d’Internet
ou
des
jeux
vidéo,
le
surentraînement
sportif,
les
addictions sexuelles ou au travail, etc…
Ces
addictions
s'installent
donc
sans
que
l'on
consomme
de
substances
particulières.
Cependant,
il
ne
faut
pas
se
voiler
la
face
ni
minimiser
les
dégâts
qu’elles
peuvent
causer,
car
outre
leur
inquiétante
recrudescence
au
cours
de
ces
dernières
années,
elles
engendrent
de
grands
bouleversements
dans la vie de ceux qui en sont victimes.
De l’usage simple à l’addiction…
L’usage
simple
d’une
substance
ou
d’un
comportement
est
celui
qui
ne
pose
aucun
problème
pour
le
sujet
et
les
autres,
qu’il
s’agisse
de
son
entourage
proche ou de la société. Seul le plaisir occasionnel motive cet usage.
L’usage à risque s’applique aux circonstances particulières du comportement
ou de la consommation. Malgré le risque encouru, la personne choisit de ne
pas modifier ses agissements.
L’abus
signifie
que
la
consommation
ou
le
comportement
est
utilisée
de
façon
inadaptée,
entraînant
des
retombées
négatives
ou
une
souffrance
significative. Ce trouble reste réversible sous l’effet de la volonté du sujet.
Quant
à
la
dépendance,
elle
vient
marquer
la
perte
de
liberté
de
s’abstenir
de
consommer
et
entraîne
un
malaise
physique
et
/ou
psychique.
La
personne
dépendante
perd
le
contrôle,
va
augmenter
progressivement
sa
consommation
pour obtenir le même effet, et ressentir un manque en cas d’abstinence.
Faites le point, soyez objectifs
Lisez les 16 affirmations ci-dessous et tentez de repérer
si certaines d’entre elles se rapportent à votre situation.
J’ai
des
pensées
récurrentes,
plusieurs
fois
par
jour,
concernant
mon
comportement, et le désir de pouvoir le réaliser au plus vite.
Je
passe
et
perds
beaucoup
de
temps
à
préparer,
réaliser
ou
récupérer
des
effets
de mon comportement.
Je
réalise
mon
comportement
de
façon
plus
fréquente
et
importante
que
je
l’envisageais initialement.
J’ai
sans
cesse
besoin
d’augmenter
la
fréquence
ou
l’intensité
de
mon
comportement pour obtenir une satisfaction identique.
Je
vis
mon
comportement
dans
le
secret
le
plus
total,
avec
la
crainte
d’être
démasqué et jugé négativement par autrui.
Je
suis
capable
de
mentir
ou
d’opposer
des
arguments
contradictoires
pour
minimiser
ou
justifier
les
causes
ou
les
conséquences
de
mon
comportement,
à
quiconque tenterait de me raisonner ou de me dissuader.
Je ressens un sentiment de honte, de dégoût, de profonde solitude, de tristesse…
Je
fais
des
efforts
répétés
pour
réduire,
contrôler
ou
arrêter
mon
comportement,
sans y parvenir.
Je
résiste
difficilement
à
l’impulsion
d’entreprendre
de
façon
répétée
un
comportement spécifique.
Je ressens de la tension ou de l’excitation avant de débuter le comportement.
J’ai
un
sentiment
de
plaisir
ou
de
soulagement
en
entreprenant
le
comportement.
J’ai l’impression de perdre le contrôle pendant la réalisation du comportement.
Rien
ni
personne
ne
peut
m’arrêter
avant
ou
pendant
la
réalisation
de
ce
comportement.
Je
réduis,
retarde,
remplace
ou
abandonne
des
activités
importantes
ou
de
loisirs pour assouvir mon comportement.
Je
poursuis
ce
comportement
malgré
ma
connaissance
des
risques
encourus
concernant
ma
santé,
mes
finances,
ma
vie
familiale,
sociale,
amicale
ou
professionnelle.
Je
me
sens
agité,
irrité,
agressif
ou
angoissé
si
je
suis
dans
l’impossibilité
de
poursuivre mon comportement.
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