Les phobies
La thérapie comportementale et cognitive (TCC) permet de combattre efficacement les phobies qui vous gâchent la vie.
De la peur à la phobie
La peur est une réaction normale et utile. Elle nous indique la présence ou l’imminence d’un danger potentiellement réel.
Grâce à des mécanismes physiques et psychologiques, la peur nous prépare à anticiper, à combattre et à se protéger d’un danger. Nos muscles se contractent, notre coeur s’accélère, tous nos sens sont en alerte.
Grâce à des mécanismes physiques et psychologiques, la peur nous prépare à anticiper, à combattre et à se protéger d’un danger. Nos muscles se contractent, notre coeur s’accélère, tous nos sens sont en alerte.
Le danger peut être géré par des actions ciblées qui vont nous permettre de nous défendre.
Une fois le danger écarté, nous finissons par retrouver, plus ou moins rapidement, un état physique et psychologique apaisé.
La phobie, en revanche, est une peur irraisonnée, incontrôlable, excessive, exagérée… face à une situation, un objet ou un animal, dont le danger est largement surévalué voire inexistant.
La personne phobique est en alerte permanente, et cherche coûte que coûte à éviter de se confronter à la situation qu’elle considère comme un danger.
Les personnes souffrant de phobie peuvent voir leur qualité de vie extrêmement perturbée.
En effet, une phobie invalidante et non traitée entraîne invariablement de l’anxiété et conduit parfois au trouble panique.
Elle peut également déboucher sur une consommation excessive d’anxiolytiques, l’abus de drogue ou d’alcool, et entraîner des troubles du sommeil, des douleurs musculaires ou articulaires.
En effet, une phobie invalidante et non traitée entraîne invariablement de l’anxiété et conduit parfois au trouble panique.
Elle peut également déboucher sur une consommation excessive d’anxiolytiques, l’abus de drogue ou d’alcool, et entraîner des troubles du sommeil, des douleurs musculaires ou articulaires.
Les différents types de phobies
On distingue principalement 2 types de phobies :
Phobie des maladies, des araignées, du noir, du sang, de l’avion, de l’ascenseur, du vide, de passer une IRM, de vomir…
Sans une mise en contact direct avec l’objet de sa phobie, la personne peut réussir à vivre à peu près normalement, grâce à la mise en place de stratégies particulières que sont le contournement, les précautions ou l’évitement...
Cependant, pour d’autres personnes, ces phobies spécifiques peuvent avoir un impact désastreux sur leur quotidien, soit parce que des stratégies sont difficiles à mettre en oeuvre, soit parce que la souffrance devient trop forte.
Les stratégies mises en place au quotidien pour éviter d’être confrontées à l’objet de la peur sont épuisantes.
En effet, la focalisation permanente sur l’objet phobogène, ainsi que l’énergie dépensée à éviter, contourner, ou prévenir le danger potentiel, engendrent une immense fatigue physique et psychologique, qui peut conduire à la dépression.
D’autre part, face à l’incompréhension ou l’exaspération fréquente de son entourage, la personne concernée a tendance à se replier sur elle-même, à s’isoler, à perdre confiance en elle. Des répercussions professionnelles, familiales ou sociales sont souvent constatées.
L’agoraphobie, extrêmement handicapante, se traduit par la peur de se déplacer à l’extérieur de son domicile ou dans une foule, dans des lieux clos ou ouverts qui ne permettraient pas, "au cas où", de s'enfuir, de trouver refuge ou assistance.
La personne agoraphobe n’ose plus se déplacer seule hors de sa zone de "confort", devient dépendante d'autrui ou finit par s’isoler.
Le trouble d’anxiété sociale, quant à lui, se traduit par la peur d’être en contact direct avec autrui, sous peine d’être jugé, ridiculisé, humilié, critiqué, dévalorisé, accusé de stupidité ou de faiblesse…
La personne qui en souffre est systématiquement embarrassée face au regard d’autrui, perd ses moyens en présence d’un ou plusieurs interlocuteurs, d’où sa tendance à limiter voire à exclure toute interaction sociale.
- Les phobies dites « spécifiques »
Phobie des maladies, des araignées, du noir, du sang, de l’avion, de l’ascenseur, du vide, de passer une IRM, de vomir…
Sans une mise en contact direct avec l’objet de sa phobie, la personne peut réussir à vivre à peu près normalement, grâce à la mise en place de stratégies particulières que sont le contournement, les précautions ou l’évitement...
Cependant, pour d’autres personnes, ces phobies spécifiques peuvent avoir un impact désastreux sur leur quotidien, soit parce que des stratégies sont difficiles à mettre en oeuvre, soit parce que la souffrance devient trop forte.
- Les phobies dites "complexes"
Les stratégies mises en place au quotidien pour éviter d’être confrontées à l’objet de la peur sont épuisantes.
En effet, la focalisation permanente sur l’objet phobogène, ainsi que l’énergie dépensée à éviter, contourner, ou prévenir le danger potentiel, engendrent une immense fatigue physique et psychologique, qui peut conduire à la dépression.
D’autre part, face à l’incompréhension ou l’exaspération fréquente de son entourage, la personne concernée a tendance à se replier sur elle-même, à s’isoler, à perdre confiance en elle. Des répercussions professionnelles, familiales ou sociales sont souvent constatées.
L’agoraphobie, extrêmement handicapante, se traduit par la peur de se déplacer à l’extérieur de son domicile ou dans une foule, dans des lieux clos ou ouverts qui ne permettraient pas, "au cas où", de s'enfuir, de trouver refuge ou assistance.
La personne agoraphobe n’ose plus se déplacer seule hors de sa zone de "confort", devient dépendante d'autrui ou finit par s’isoler.
Le trouble d’anxiété sociale, quant à lui, se traduit par la peur d’être en contact direct avec autrui, sous peine d’être jugé, ridiculisé, humilié, critiqué, dévalorisé, accusé de stupidité ou de faiblesse…
La personne qui en souffre est systématiquement embarrassée face au regard d’autrui, perd ses moyens en présence d’un ou plusieurs interlocuteurs, d’où sa tendance à limiter voire à exclure toute interaction sociale.
Causes et traitement des phobies
Une phobie peut résulter d’événements marquants voire même traumatisants, facilement identifiables, vécus par un individu.
Cependant, elle peut également survenir sans que la personne n’ait le souvenir d’avoir été confrontée, directement ou indirectement, à l’objet ou à la situation phobogène par le passé.
Votre thérapeute saura vous proposer un accompagnement efficace visant non seulement à comprendre et analyser les causes de votre phobie, mais également à vous confronter peu à peu à l’objet de votre phobie par des exercices progressifs et ciblés.
C’est donc par l’intermédiaire d’un travail analytique, couplé à la TCC (Thérapie Comportementale et Cognitive), que vous parviendrez à vous libérer efficacement et durablement de votre phobie.
Enfin, seul votre médecin saura vous conseiller quant à la nécessité d’inclure un traitement antidépresseur
ou anxiolytique en complément de votre thérapie.
C’est donc par l’intermédiaire d’un travail analytique, couplé à la TCC (Thérapie Comportementale et Cognitive), que vous parviendrez à vous libérer efficacement et durablement de votre phobie.
Enfin, seul votre médecin saura vous conseiller quant à la nécessité d’inclure un traitement antidépresseur
ou anxiolytique en complément de votre thérapie.